Les questions les plus fréquentes

La graphoéducation s’adresse à toute personne qui rencontre un ou des défis avec son geste d’écriture : enfants, adolescents, adultes.

Il n’y a pas d’âge pour débuter une remédiation de l’écriture.

Dès 5 ans si l’enfant n’arrive pas à entrer dans l’écrit, et jusqu’à…pas de limite ! C’est une question d’envie ou de besoin.

Il n’y a pas d’âge pour bien écrire…il n’est jamais trop tard !

La graphoéducation n’est pas prise en charge par la sécurité sociale.

Toutefois, certaines mutuelles proposent un remboursement soit partiel, soit un forfait annuel. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de celle-ci.

Si vous ou votre enfant avez un dossier auprès de la MDPH, renseignez-vous des aides peuvent être accordées.

Je peux vous fournir un devis ou une facture sur simple demande.

La première séance de rencontre et d’observation dure autour d’une heure et demi.

Les séances suivantes durent 45 minutes à 1 heure en fonction des besoins de chacun.

Sa durée est variable car cela dépend essentiellement des problèmes identifiés, de vos besoins ou ceux de votre enfant, votre adolescent et de la sévérité des troubles, de l’implication et de la régularité de l’entrainement….

Dans le cas d’un simple trouble de l’écriture ou d’une dysgraphie décelée à temps, la remédiation peut durer quelques semaines seulement, ce qui équivaut en moyenne à 8 à 10 séances environ.

Dans le cas d’une dysgraphie plus sévère, le suivi est plus long.

La durée de l’accompagnement va également dépendre de votre implication, de la motivation de votre enfant, votre adolescent ainsi que de l’assiduité dans les entrainements.

Si les activités/exercices sont faits correctement et quotidiennement, les progrès seront rapides.

L’espacement des séances est généralement de 3 semaines. 

La réalisation de n’importe quelle activité motrice donnée implique un apprentissage, qui repose sur la mémoire procédurale notamment. La mémoire procédurale est une mémoire du mouvement.

L’écriture est une activité motrice puisqu’elle résulte de mouvements.

Nous sommes programmés pour marcher mais pas pour :

– faire du vélo

– conduire une voiture

– écrire avec un crayon

– jouer d’un instrument de musique

– tricoter…

Nous avons appris ! Et nous n’avons plus besoin de penser à appuyer sur les pédales du vélo pour avancer…

C’est grâce à la mémoire procédurale qui permet de créer des automatismes.

Ce processus n’est possible que par la répétition, qui va permettre une amélioration de la précision spatiale et temporelle et une diminution de l’attention nécessaire à la réalisation d’une activité motrice donnée.

Son but est d’économiser les ressources cognitives et de permettre la réalisation simultanée d’autres tâches.

C’est la mémoire la plus laborieuse car elle ancre les choses en profondeur, ce sont les automatismes les plus laborieux à mettre en place.

L’écriture va donc s’automatiser avec la répétition. Il y a encore une chose importante, c’est le temps nécessaire à l’automatisation.

Trois semaines d’exercices entre deux séances sont nécessaires pour l’automatisation d’une partie des compétences.

C’est cette répétition dans le temps qui est la clé d’une amélioration significative et durable du geste d’écriture.

Séance de rencontre/observation : 120€

Séance d’accompagnement : 80€

 Accompagnement 6 ou 10 séances.

Intervention dans les structures de la petite enfance, les écoles, sur devis.

Le règlement est possible en espèces et en chèque.

Oui, les parents sont présents pendant les séances avec l’enfant ou l’adolescent.

Votre présence est nécessaire, j’ai besoin de vous expliquer, de vous montrer et que vous compreniez ce que l’on fait car à la maison ce sera à vous de veiller au bon déroulement des activités/exercices.

Vous l’avez compris, votre implication est aussi importante que la motivation de votre enfant.

Chaque jour il vous faudra consacrer 5 à 10 minutes entièrement à votre enfant. Pas question d’éplucher les carottes, de jeter un œil à vos messages ou de surveiller les devoirs de la petite dernière en même temps !

Toute votre attention devra être dirigée sur l’observation et l’accompagnement des exercices réalisés par votre enfant, votre adolescent.

Pendant les activités/exercices à la maison vous serez mes yeux !

Souvent, votre enfant, votre adolescent ne se rendra pas compte qu’il reprend ses anciennes habitudes lors des activités/exercices (mal tenir son crayon, ne pas incliner sa feuille…).

C’est là que votre observation attentive est importante pour tout de suite lui faire rectifier car ce que l’on veut c’est bien se débarrasser des anciennes habitudes inefficaces pour automatiser un geste efficient.

Sans cette vigilance de votre part, votre enfant ou votre adolescent risque d’encoder un mauvais geste et le travail n’avancera pas.

Votre implication est aussi importante que la motivation de votre enfant.

Donc pendant les activités/exercices ce n’est pas le moment pour vous d’éplucher les carottes, de jeter un œil à vos messages ou de surveiller les devoirs de la petite dernière en même temps !

Toute votre attention devra être dirigée sur l’observation et l’accompagnement des activités/exercices réalisés par votre enfant, votre adolescent.

La dysgraphie est un trouble de l’écriture sans déficit neurologique ni intellectuel.

« Est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience. Il s’agit donc d’enfants intellectuellement normaux qui viennent consulter pour écriture illisible ou trop lente ; ces difficultés gênent souvent la marche normale de leur scolarité. » (Ajuriaguerra* et al., “L’écriture de l’enfant”, éditions Delachaux et Niestlé, 1956, p. 224)

* Neuropsychiatre et psychanalyste français d’origine basque espagnole, 1911/1993

Les troubles de l’écriture sont donc spécifiques et ne sont pas liés à des déficiences.

Il faut en trouver l’origine si on veut les traiter efficacement.

C’est ce que vise la graphoéducation : trouver les causes pour en éliminer les effets.

L’objectif est le même, la différence se situe dans la formation qui n’est pas la même avec des nuances fonctionnement.

Le graphothérapeute commence généralement par un bilan puis des séances, souvent hebdomadaires.

La première séance est pour moi l’occasion d’une rencontre pour comprendre ce qui se passe et ce qui se joue par rapport à l’écriture puis d’une observation de la posture, du geste d’écriture, de l’écriture actuelle afin de commencer à identifier les causes des difficultés d’écriture et de proposer ensuite un accompagnement avec des activités/exercices progressifs et personnalisés pour aller vers une écriture lisible, fluide, rapide et sans douleur.